mercredi 3 décembre 2008

Les personnes dépressives développent plus de graissses autour des organes vitaux

Les personnes âgées souffrant de dépression développent davantage de graisses au niveau du ventre que celles qui ne sont pas dépressives.

Le risque de maladies cardio-vasculaires est deux fois plus élevé chez les individus dépressifs car l'accumulation de graisses autour des organes vitaux essentiels est très néfaste dans l'augmentation du risque.

C'est ce qui ressort d'une étude du centre médical VU d'Amsterdam dont les résultats ont été dévoilés lundi.

L'enquête a été menée auprès de 2.088 personnes âgées de 70 à 79 ans, issues d'une banque de données américaine.

Plusieurs raisons expliquent la hausse du pourcentage de graisses au niveau du ventre chez les participants dépressifs. Les graisses accumulées au niveau du ventre présente un facteur de risque important pour les diabètes et les maladies cardio-vasculaires.

vendredi 21 novembre 2008

Ne pas grossir à la ménopause est-ce possible ?

Le corps se modifie à la ménopause, mais on peut limiter l'impact de ces changements qui ne portent pas tant sur le poids que sur la répartition de la masse maigre et de la masse grasse dans le corps.


Chez les femmes comme les hommes, la tendance générale est de prendre du poids de manière assez régulière entre 20 et 60 ans : jusqu'à une douzaine de kilos en moyenne! Une solution : pratiquer de l'exercice et adopter une alimentation équilibrée.

L'arrêt de la production d'hormones entraîne une modification de la composition corporelle.

La carence estrogénique, c'est-à-dire le manque d'estrogènes lié à l'arrêt du fonctionnement ovarien accélère la diminution de la masse maigre (les muscles) au profit de la masse grasse.

Une augmentation encore plus importante chez les femmes qui font des régimes à répétition et subissent le fameux «yo-yo» : amaigrissement, puis reprise de poids, encore plus importante qu'au départ.

On estime qu'après trois pertes de poids successives de plus de 5 kilos lors de 3 épisodes de yo-yo, la masse maigre est durablement affectée au profit de la masse grasse...

Les facteurs psychologiques peuvent aussi intervenir à cette étape de la vie féminine : atteinte de l'image corporelle et du pouvoir de séduction, difficultés professionnelles, éloignement des enfants, etc...

Ce tournant de la vie (qui laisse pourtant devant lui encore de longues années à vivre) peut avoir des conséquences sur la santé.

Outre l'augmentation du tour de taille, le manque d'estrogènes a tendance à augmenter les facteurs de risque de maladie cardiovasculaire : tension, excès de lipides sanguins (avec diminution du «bon cholestérol» HDL), tendance au diabète...

Il faut y ajouter, bien sûr, une alimentation équilibrée et suffisamment riche en protéines (viande, poisson, oeufs, produits laitiers).

jeudi 30 octobre 2008

Mangez des fibres pour avoir moins faim et maigrir sans peine

Manger des fibres a de nombreux avantages : cela favorise la satiété (l'inverse de la faimm), cela améliorer le transit intestinal et cela va vous aider à maigrir sans peine !

C'est quoi un régime riches en fibres ?

C'est une assiette faite de céréales complètes si possible (pain gris, aux céréales ou complet, flocons d’avoine, riz blanc), légumineuses (lentilles, haricots blancs ou rouge, pois chiche, lentilles) ou des fruits (poires, amandes, pruneaux, bananes).

Toutes les études montrent depuis longtemps que les fibres protègent de l'apparition des cancer du côlon et de l’intestin grêle.

lundi 27 octobre 2008

La déficience en vitamine D favoriserait l'apparition de la maladie de Parkinson

Selon un rapport des Drs Marian L. Evatt, M.D'et collègues, paru dans le journal médical Archives of Neurology d'octobre 2008, les patients souffrant de maladie de Parkinson seraient plus déficients en vitamine D que les personnes adultes du même âge ou que les patients souffrant de maladie d'Alzheimer.

La vitamine D'est importante pour maintenir beaucoup de fonctions physiologiques et la déficience en vitamine D'est associée avec l'augmentation du risque de maladies.

Les patients ayant des maladies neurodégénératives chroniques sont plus fréquemment en insuffisance de vitamine D, en liaison soit avec leur âge avancé, l'obésité, la non exposition au soleil, le fait de résider dans les régions plus nordiques ou d'avoir une peau plus sombre.

La concentration moyenne en vitamine D dans le groupe souffrant de maladie de Parkinson fut de manière considérable plus faible que chez les malades souffrant de maladie d'Alzheimer ou que chez les personnes en bonne santé (31,9 ng versus 34,8 et 37 ng par millilitre respectivement).

En conclusion l'incidence élevée d'insuffisance en vitamine D chez des patients souffrant de maladie de Parkinson accentue l'importance de vérifier par habitude le niveau de vitamine D'en particulier chez les patients âgés puisque l'insuffisance est fortement corrélée avec une incidence plus élevée d'ostéoporose, de chutes, de fractures et a été associée à une incidence plus élevée de plusieurs formes de cancer et de désordres autoimmuns.

Pour plus d'informations : http://www.eurekalert.org/pub_releases/2008-10/jaaj-vdd100908.php

vendredi 17 octobre 2008

L'obésité serait liée à une réaction trop faible des centres du plaisir du cerveau

Une activation trop faible des centres du plaisir dans le cerveau en mangeant pourrait contribuer à l'obésité, selon des travaux de chercheurs américains publiés jeudi.

Bien que les résultats de récentes études laissent penser que les obèses pourraient éprouver moins de plaisir en mangeant que des personnes normales, absorbant pour compenser plus de nourriture, cette recherche est la première à mettre en évidence ce lien biologique, explique Eric Stice, un psychologue de l'université du Texas (sud), principal auteur de cette étude.

Cette recherche a montré à l'aide d'un système d'imagerie du cerveau, que le degré d'intensité de la réaction des circuits cérébraux liés au plaisir en réponse à la consommation d'une boisson lactée glacée au chocolat, peut aider à prédire chez des jeunes femmes celles qui vont prendre du poids.

Ce phénomène était particulièrement net chez les sujets ayant une variation génétique dans les centres cérébraux du plaisir qui réduit la production de dopamine, soulignent les chercheurs dont les travaux paraissent dans la revue américaine Science datée du 17 octobre.

La première étude a porté sur 43 étudiantes de 18 à 22 ans avec un indice de masse corporelle (IMC) médian de 28,6 et la seconde sur 33 adolescentes de 14 à 18 ans avec un IMC médian de 24,3.

Cette recherche à laquelle ont participé des chercheurs de l'Oregon Rersearch Institute (nord ouest) et l'Université de Yale (Connecticut, est), a été financé en partie par les Instituts nationaux américains de la Santé (NIH).

lundi 15 septembre 2008

Comment faire pour diminuer le risque de maladies chroniques?

Des chercheurs italiens viennent de montrer que ceux qui adhèrent le plus aux préceptes du régime méditerranéen ont moins de maladies chroniques et une mortalité plus faible.

Les chercheurs de l'université de Florence ont analysés 12 grandes études portant sur l'alimentation de type méditerranéen regroupant au total plus de 1,5 millions de participants qui ont été suivis pendant 3 à 18 ans.

Les scientifiques ont défini un «score d'adhérence» au régime méditerranéen : plus l'alimentation des participants était proche de ce régime, plus le score était élevé.

Ils se sont alors aperçus que ceux qui avaient le meilleur score d'adhérence en se conformant strictement aux préceptes de l'alimentation méditerranéenne avaient moins de risque de souffrir de maladies chroniques.

Moins 9 % de mortalité par maladie cardiovasculaire, moins 13 % de risque de maladies d'Alzheimer et de maldie de Parkinson, moins 6 % pour le risque de cancer.

Au total les vrais adeptes de l'alimentation méditerranéenne verraient leur risque de mortalité prématurée diminuer de 9%.

Le régime méditerranéen basé sur la consommation de fruits et légumes, poisson, huile d'olive est depuis longtemps asocié à une meilleure santé cardiovasculaire.

«Les résultats de cette nouvelle études sont importants en terme de santé public car ils peuvent contribuer à réduire le risque de mort prématurée», se réjouissent les auteurs.

vendredi 12 septembre 2008

origine de la couleur blanche du lait

Dans le lait, deux composants, les lipides sous forme de globules de matière grasse et les protéines sous forme de micelles de caséines diffractent la lumière.

Ces agrégats dispersent les rayons lumineux sans les absorber et le rayonnement qu'ils renvoient, est identique en composition au rayonnement solaire, à savoir une lumière blanche qui résulte du mélange des différentes couleurs allant du violet au rouge.

Dans l'industrie laitière, la couleur du lait permet une première estimation de la qualité du lait.
Selon sa composition, le lait est plus ou moins blanc. Le lait écrémé contient environ 10 fois moins de matières grasses que le lait entier c'est-à-dire qu'il renferme moins de particules diffractantes.

Les micelles de caséines, alors essentiellement responsables du phénomène, dévient davantage les longueurs d'onde courtes qui, dans le visible, correspondent à la couleur bleue puisque leur taille est inférieure à celle des globules gras. Ceci explique la couleur bleutée du lait écrémé.

La couleur du lait est également susceptible de varier en fonction de l'alimentation : un animal nourri avec des fourrages verts, riches en carotène (pigment présent dans l'herbe) produira un lait plus jaune que celui d'un animal nourri avec de l'ensilage de maïs.

Cette différence de coloration est particulièrement visible dans les produits dérivés du lait tels que le beurre et le fromage.

Notons que le carotène végétal est absent des laits de chèvre et de brebis, ils sont donc très blancs ... et les fromages que l'on fait avec aussi.

source : inra

mercredi 10 septembre 2008

Devons-nous prendre du sélénium ?

Selon Nutrinews hebdo une alimentation variée permet actuellement à la plupart d'entre nous d'avoir un apport suffisant en sélénium.

En effet, le sélénium est présent dans la plupart des aliments et en particulier dans les fruits secs, le poisson, les fruits de mer, les abats et la viande. Le sélénium est depuis longtemps cité pour son action protectrice vis-à-vis de certains cancers ou de maladies cardiovasculaires. Les preuves scientifiques incontestables manquent pourtant toujours.

De plus, la diminution des apports en sélénium en Europe ne se traduit aujourd'hui par aucun signe de carence et les recherches les plus récentes tentent à démontrer qu'il n'y a pas de bénéfice à prendre des suppléments de sélénium dans le cas de personnes se nourrissant de manière variée et équilibrée.

Food Today n° 62, p.1.

vendredi 5 septembre 2008

Les protéines de soja seraient sans effet sur la cholestérolémie


On lit souvent que les protéines de soja auraient un effet anti-cholestérol. Une étude récente tendrait à prouver le contraire.

En effet une étude récente publiée dans American Journal of Clinical nutrition d’août 2008 montre que les protéines de soja seraient sans effet sur le cholestérol. L’étude a réalisé une comparaison entre trois régimes alimentaires différents. Le premier somposé de 24 g de protéines de soja et 70 à 80mg d’isoflavones de soja, le deuxième régime était composé 12g de protéines de soja et de 12g de protéines de lait et le troisième régime constituait à prendre 24g de protéines de soja sans isoflavones. Les effets de la prise de protéines de soja ont été jugés non significatifs, donc sans effet bénéfique dans la lutte contre le cholestérol.

Notons toutefois que cette étude ne dément pas l’effet anti-cholestérol du soja consommé entier, lequel est riche en bêta glucane et en anti-oxydants tels les phytosérols.

Cette étude remet toutefois en question l'effet anti-cholestérol habituellement décrit du soja.

Plus d'infos sur l’étude :

http://www.ajcn.org/cgi/content/abstract/88/2/298

quoi manger pendant le Ramadan ?

Les longues heures du jeûne, devraient nous inciter à consommer des aliments à digestion lente tels que des aliments renfermant des fibres plutôt que des aliments rapidement digestibles. Les aliments à digestion lente durent jusqu’à 8 heures, alors que ceux à digestion rapide durent seulement de 3 à 4 heures.


Que sont ces aliments ?

- Les aliments à digestion lente sont des aliments qui contiennent des grains et des graines comme l’orge, le blé, l’avoine, le millet, la semoule, les haricots, les lentilles, la farine complète, le riz non poli, etc. (appelés les hydrates de carbone complexes ou sucres complexes).

- Les aliments à digestion rapide sont ceux qui contiennent du sucre, de la farine blanche, etc. (appelés hydrates de carbone raffinés ou sucres simples).

- Les aliments riches en fibres sont ceux qui contiennent du son, tels le blé entier, les grains et les graines, les légumes comme les haricots verts, les pois, la courgette, les épinards, les feuilles de betterave (riches en fer), les fruits avec leur peau, les fruits secs particulièrement les abricots, les figues et les pruneaux, les amandes, etc.


Les règles alimentaires durant le Ramadan

Avant le lever du soleil

1. mangez avant le lever du soleil, quitte à vous lever plus tôt et à vous recoucher par la suite,

2. Ne mangez qu’une fois un repas riche en féculents, en graisses, en sucre. C’est le bon moment pour manger les fameux gâteaux sucrés, mais également des protéines, une omelette par exemple, du pain ou des céréales, des fruits, pourquoi pas des légumes et des laitages.

3. Buvez et salez les aliments afin de ne pas être déshydraté dans la journée.

Le soir après le coucher du soleil

1. Rompez le jeûne avec une réhydratation. Idéalement: une boisson chaude, du thé. Le pire : une soupe. Et en aucun cas ne rompez le jeûne avec du sucre.

2. Faites un seul repas une ou 2 heures plus tard. Ce repas doit respecter la satiété, mangez à volonté mais supprimez les aliments énergétiques contenant des graisses et des féculents. Par exemple, commencez le repas par une autre soupe, continuez par des crudités sans huile, puis des viandes et poissons maigres cuits sans graisses, des légumes chauds. Des laitages 0 % (qui peuvent être aux fruits), et terminez votre repas par des fruits.


A éviter

- Aliments contenant trop de sucres

- Aliments frits et gras

- Manger en excès et spécifiquement au cours du repas de l’aube.

- Boire beaucoup de thé au repas de l’aube. Le thé augmente la quantité d’urine qui entraîne avec elle des sels minéraux essentiels pour le corps dans la journée.


Nouvelles émissions télé rentrée sur l'alimentation

M6 nous propose pour la rentrée plusieurs rendez-vous sur l'alimentation. Le samedi, à 20h05, dans «Bon... et à savoir», le restaurateur parisien Christian Etchebest expliquera de nouvelles folies culinaires.

«Un dîner presque parfait» programmmé à 20h50 animé par Cyril Lignac dans laquelle celui-ci partira en croisade contre la malbouffe dans «Le chef contre-attaque».

Péri Cochin, ex-chroniqueuse de Laurent Ruquier sur France 2 quant à elle testera les spas, régimes, modes... dans «Bien dans ma vie», à partir du 20 septembre à 11h15.

mercredi 27 août 2008

le mode de vie est un facteur à risque important dans obésité

Des études scientifiques réalisées sur des jumeaux permettent de révéler des aspects fascinants du débat opposant «gènes contre environnement».

Une étude récemment publiée par une équipe de chercheurs financée par l'UE montre que les facteurs liés au mode de vie semblent être bien plus responsables de l'obésité et de la résistance à l'insuline que les facteurs héréditaires.

Cette étude, intitulée «Acquired obesity and poor physical fitness impair expression of genes of mitochondrial oxidative phosphorylation in monozygotic twins discordant for obesity», est publiée dans la revue American Journal of Physiology-Endocrinology and Metabolism.

Elle a mis en jeu 14 couples de jumeaux identiques, 8 hommes et six femmes, tous nés en Finlande entre 1975 et 1979. L'un des jumeaux de chaque couple était obèse (ce que l'on qualifie de paires discordantes). Le groupe de contrôle était constitué de cinq couples de jumeaux identiques hommes et femmes non obèses et qui présentaient des poids similaires (ce que l'on qualifie de paires concordantes).

Des études récentes montrent que les défauts dans les gènes responsables de la conversion de la nourriture en énergie par le corps peuvent provoquer une résistance à l'insuline. Les chercheurs souhaitent donc en déterminer la raison : héréditaire ou environnementale?

Cette étude montre que le style de vie adopté par les jumeaux identiques portait bien plus atteinte à l'expression génétique que les facteurs d'hérédité. Par exemple, on a découvert que l'obésité et le manque d'exercice physique contribuait à la résistance à l'insuline.

Pendant l'étude, les chercheurs ont mesuré la sensibilité des corps des participants à l'insuline, ainsi que leur état physique général. Ils ont également réalisé des ponction-biopsies du tissu adipeux abdominal sous-cutané. Les résultats montrent que chez les paires discordantes, la sensibilité des jumeaux obèses à l'insuline est plus faible, ce qui signifie que leurs corps a plus de mal à produire de l'énergie.

Les scientifiques ont également découvert que les gènes chargés d'aider les cellules à convertir la nourriture en énergie étaient moins actifs chez les jumeaux obèses. Autrement dit, une expression défectueuse des gènes pourrait rendre plus difficile le contrôle du poids et faciliter la prise de poids.

Les chercheurs souhaitent effectuer des études plus poussées afin de déterminer si l'exercice et autres changements positifs dans le mode de vie peuvent renforcer l'expression des gènes.

L'UE a apporté son soutien à ce projet dans le cadre du domaine thématique intitulé «Qualité de vie et gestion des ressources vivantes» au titre du cinquième programme-cadre (5e PC).

Pour de plus amples informations, consulter : www.the-aps.org/

Source : Copyright © Communautés européennes, 2008

jeudi 21 août 2008

Quelle est la différence entre un diététicien et un nutritionniste?

Le diététicien (profession reconnue) est un praticien de l'alimentation. Sa formation envisage les multiples aspects de la nutrition chez le sujet sain ou chez le malade, en individuel comme en collectivité, sur base d'un enseignement scientifique rigoureux.

Grâce à ses connaissances : du fonctionnement du corps, des aliments, des techniques culinaires, de l'hygiène... Il aide les patients à améliorer leur santé en toute sécurité et gardant à l'esprit la valorisation de la gastronomie.

Le master en sciences biomédicales option nutrition est une spécialisation complémentaire orientée vers la recherche. Le nutritionniste (non reconnu), quant à lui, étudie de façon plus "pointue" les nutriments et leur utilisation spécifique par l'organisme. Il se dirigera plus également facilement vers la recherche.

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http://www.heldb.be/formations/paramedicale/dietetique/index.php?page=faq