vendredi 21 novembre 2008

Ne pas grossir à la ménopause est-ce possible ?

Le corps se modifie à la ménopause, mais on peut limiter l'impact de ces changements qui ne portent pas tant sur le poids que sur la répartition de la masse maigre et de la masse grasse dans le corps.


Chez les femmes comme les hommes, la tendance générale est de prendre du poids de manière assez régulière entre 20 et 60 ans : jusqu'à une douzaine de kilos en moyenne! Une solution : pratiquer de l'exercice et adopter une alimentation équilibrée.

L'arrêt de la production d'hormones entraîne une modification de la composition corporelle.

La carence estrogénique, c'est-à-dire le manque d'estrogènes lié à l'arrêt du fonctionnement ovarien accélère la diminution de la masse maigre (les muscles) au profit de la masse grasse.

Une augmentation encore plus importante chez les femmes qui font des régimes à répétition et subissent le fameux «yo-yo» : amaigrissement, puis reprise de poids, encore plus importante qu'au départ.

On estime qu'après trois pertes de poids successives de plus de 5 kilos lors de 3 épisodes de yo-yo, la masse maigre est durablement affectée au profit de la masse grasse...

Les facteurs psychologiques peuvent aussi intervenir à cette étape de la vie féminine : atteinte de l'image corporelle et du pouvoir de séduction, difficultés professionnelles, éloignement des enfants, etc...

Ce tournant de la vie (qui laisse pourtant devant lui encore de longues années à vivre) peut avoir des conséquences sur la santé.

Outre l'augmentation du tour de taille, le manque d'estrogènes a tendance à augmenter les facteurs de risque de maladie cardiovasculaire : tension, excès de lipides sanguins (avec diminution du «bon cholestérol» HDL), tendance au diabète...

Il faut y ajouter, bien sûr, une alimentation équilibrée et suffisamment riche en protéines (viande, poisson, oeufs, produits laitiers).