mercredi 27 août 2008

le mode de vie est un facteur à risque important dans obésité

Des études scientifiques réalisées sur des jumeaux permettent de révéler des aspects fascinants du débat opposant «gènes contre environnement».

Une étude récemment publiée par une équipe de chercheurs financée par l'UE montre que les facteurs liés au mode de vie semblent être bien plus responsables de l'obésité et de la résistance à l'insuline que les facteurs héréditaires.

Cette étude, intitulée «Acquired obesity and poor physical fitness impair expression of genes of mitochondrial oxidative phosphorylation in monozygotic twins discordant for obesity», est publiée dans la revue American Journal of Physiology-Endocrinology and Metabolism.

Elle a mis en jeu 14 couples de jumeaux identiques, 8 hommes et six femmes, tous nés en Finlande entre 1975 et 1979. L'un des jumeaux de chaque couple était obèse (ce que l'on qualifie de paires discordantes). Le groupe de contrôle était constitué de cinq couples de jumeaux identiques hommes et femmes non obèses et qui présentaient des poids similaires (ce que l'on qualifie de paires concordantes).

Des études récentes montrent que les défauts dans les gènes responsables de la conversion de la nourriture en énergie par le corps peuvent provoquer une résistance à l'insuline. Les chercheurs souhaitent donc en déterminer la raison : héréditaire ou environnementale?

Cette étude montre que le style de vie adopté par les jumeaux identiques portait bien plus atteinte à l'expression génétique que les facteurs d'hérédité. Par exemple, on a découvert que l'obésité et le manque d'exercice physique contribuait à la résistance à l'insuline.

Pendant l'étude, les chercheurs ont mesuré la sensibilité des corps des participants à l'insuline, ainsi que leur état physique général. Ils ont également réalisé des ponction-biopsies du tissu adipeux abdominal sous-cutané. Les résultats montrent que chez les paires discordantes, la sensibilité des jumeaux obèses à l'insuline est plus faible, ce qui signifie que leurs corps a plus de mal à produire de l'énergie.

Les scientifiques ont également découvert que les gènes chargés d'aider les cellules à convertir la nourriture en énergie étaient moins actifs chez les jumeaux obèses. Autrement dit, une expression défectueuse des gènes pourrait rendre plus difficile le contrôle du poids et faciliter la prise de poids.

Les chercheurs souhaitent effectuer des études plus poussées afin de déterminer si l'exercice et autres changements positifs dans le mode de vie peuvent renforcer l'expression des gènes.

L'UE a apporté son soutien à ce projet dans le cadre du domaine thématique intitulé «Qualité de vie et gestion des ressources vivantes» au titre du cinquième programme-cadre (5e PC).

Pour de plus amples informations, consulter : www.the-aps.org/

Source : Copyright © Communautés européennes, 2008

jeudi 21 août 2008

Quelle est la différence entre un diététicien et un nutritionniste?

Le diététicien (profession reconnue) est un praticien de l'alimentation. Sa formation envisage les multiples aspects de la nutrition chez le sujet sain ou chez le malade, en individuel comme en collectivité, sur base d'un enseignement scientifique rigoureux.

Grâce à ses connaissances : du fonctionnement du corps, des aliments, des techniques culinaires, de l'hygiène... Il aide les patients à améliorer leur santé en toute sécurité et gardant à l'esprit la valorisation de la gastronomie.

Le master en sciences biomédicales option nutrition est une spécialisation complémentaire orientée vers la recherche. Le nutritionniste (non reconnu), quant à lui, étudie de façon plus "pointue" les nutriments et leur utilisation spécifique par l'organisme. Il se dirigera plus également facilement vers la recherche.

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