vendredi 17 octobre 2008

L'obésité serait liée à une réaction trop faible des centres du plaisir du cerveau

Une activation trop faible des centres du plaisir dans le cerveau en mangeant pourrait contribuer à l'obésité, selon des travaux de chercheurs américains publiés jeudi.

Bien que les résultats de récentes études laissent penser que les obèses pourraient éprouver moins de plaisir en mangeant que des personnes normales, absorbant pour compenser plus de nourriture, cette recherche est la première à mettre en évidence ce lien biologique, explique Eric Stice, un psychologue de l'université du Texas (sud), principal auteur de cette étude.

Cette recherche a montré à l'aide d'un système d'imagerie du cerveau, que le degré d'intensité de la réaction des circuits cérébraux liés au plaisir en réponse à la consommation d'une boisson lactée glacée au chocolat, peut aider à prédire chez des jeunes femmes celles qui vont prendre du poids.

Ce phénomène était particulièrement net chez les sujets ayant une variation génétique dans les centres cérébraux du plaisir qui réduit la production de dopamine, soulignent les chercheurs dont les travaux paraissent dans la revue américaine Science datée du 17 octobre.

La première étude a porté sur 43 étudiantes de 18 à 22 ans avec un indice de masse corporelle (IMC) médian de 28,6 et la seconde sur 33 adolescentes de 14 à 18 ans avec un IMC médian de 24,3.

Cette recherche à laquelle ont participé des chercheurs de l'Oregon Rersearch Institute (nord ouest) et l'Université de Yale (Connecticut, est), a été financé en partie par les Instituts nationaux américains de la Santé (NIH).

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