Les probiotiques sont susceptibles d'influencer notre appétit, notre immunité, notre alimentation ou même notre humeur, certains pourraient même permettre de lutter contre l'inflammation ou l'obésité.
Une alimentation riche en poissons gras, et donc en « bonnes graisses » serait ainsi plus bénéfique à la flore intestinale qu'une alimentation à base de graisse porcine, selon une étude parue dans la revue Cell Metabolism.
« Nous voulions déterminer si la flore intestinale contribuait directement aux différences métaboliques associées aux alimentations riches en graisses saines et malsaines », explique Robert Caesar, auteur principal de l'étude et chercheur à l'Université de Göteborg en Suède. « Notre objectif est d'identifier les interventions pour optimiser la santé métabolique humaine. »
L'équipe de recherche a travaillé en laboratoire sur des souris précédemment nourries de façon saine, auxquelles ils ont transplanté la flore intestinale d'autres souris, ayant suivi une alimentation riche en graisses. Parmi ces dernières, un groupe avait été nourri de graisses de poissons alors que le second groupe avait reçu une alimentation riche en graisse porcine. Ces deux alimentations contenaient le même nombre de protéines et de fibres diététiques.
Chez les souris ayant reçu une transplantation issue de souris nourries à la graisse de poisson, la composition de la flore intestinale finale était très différente de celle des autres souris, ayant reçu le transplant de celles nourries à la graisse porcine. Et après 11 semaines d'étude, les deux groupes de souris transplantées n'affichaient ni le même poids ni le même type d'inflammation.
Dans ce sens, les probiotiques issus d'une alimentation riche en « bonne graisse » préviendraient l'obésité et l'inflammation. Au final, et grâce à des expériences complémentaires, les chercheurs ont conclu que le microbiote (ou flore intestinal) jouait un rôle important pour promouvoir les effets bénéfiques de la graisse de poisson, et contrebalancer les effets négatifs de la graisse porcine.
Pour autant, les auteurs précisent que d'autres travaux seront nécessaires pour déterminer si des bactéries de la flore intestinale peuvent être administrées et de quelle façon, dans un objectif d'optimiser leurs bienfaits sur la santé.
« Nous voulions déterminer si la flore intestinale contribuait directement aux différences métaboliques associées aux alimentations riches en graisses saines et malsaines », explique Robert Caesar, auteur principal de l'étude et chercheur à l'Université de Göteborg en Suède. « Notre objectif est d'identifier les interventions pour optimiser la santé métabolique humaine. »
L'équipe de recherche a travaillé en laboratoire sur des souris précédemment nourries de façon saine, auxquelles ils ont transplanté la flore intestinale d'autres souris, ayant suivi une alimentation riche en graisses. Parmi ces dernières, un groupe avait été nourri de graisses de poissons alors que le second groupe avait reçu une alimentation riche en graisse porcine. Ces deux alimentations contenaient le même nombre de protéines et de fibres diététiques.
Chez les souris ayant reçu une transplantation issue de souris nourries à la graisse de poisson, la composition de la flore intestinale finale était très différente de celle des autres souris, ayant reçu le transplant de celles nourries à la graisse porcine. Et après 11 semaines d'étude, les deux groupes de souris transplantées n'affichaient ni le même poids ni le même type d'inflammation.
Dans ce sens, les probiotiques issus d'une alimentation riche en « bonne graisse » préviendraient l'obésité et l'inflammation. Au final, et grâce à des expériences complémentaires, les chercheurs ont conclu que le microbiote (ou flore intestinal) jouait un rôle important pour promouvoir les effets bénéfiques de la graisse de poisson, et contrebalancer les effets négatifs de la graisse porcine.
Pour autant, les auteurs précisent que d'autres travaux seront nécessaires pour déterminer si des bactéries de la flore intestinale peuvent être administrées et de quelle façon, dans un objectif d'optimiser leurs bienfaits sur la santé.
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